Source : le Parisien |
En
cet après-midi du samedi 3 août, plusieurs centaines de militants
anti-pétrole de schiste, sympathisants et élus, ont rallié le
lieu-dit « La Petite Brosse », à proximité de Jouarre,
sous l'impulsion des différents collectifs franciliens (lire le communiqué).
Ni
la canicule, ni cette apathie estivale bien de chez nous n'auraient
pu les dissuader de venir manifester autour du site de forage de la
société pétrolière Hess Oil (voir les photos)
Rappelons
les faits. Cette société vient d'installer une foreuse prétendument
destinée à évaluer les ressources locales de pétrole
conventionnel. Les dirigeants jurent leurs grands dieux qu'aucune
arrière-pensée malveillante ne les guide comme par exemple celle
d'étendre cette évaluation au pétrole de schiste puisque, bien
entendu, toute exploitation de pétrole non conventionnel est à ce
jour interdite en France , la seule technique d'exploitation connue à
ce jour, la fracturation hydraulique, étant reconnue comme une
calamité environnementale.
Alors,
pourquoi s'inquiéter ? Tout simplement parce que la profondeur
du forage (3000 mètres) et la couche sédimentaire visée (le lias)
ne laissent aucun doute sur l'objectif : c'est bien le pétrole
de schiste qui est visé.
Il
était dans ces conditions primordial de montrer à Hess Oil et à
l'ensemble des sociétés pétrolières et leurs nombreux partisans,
que les citoyens n'étaient pas dupes et restaient vigilants et
mobilisés.
C'est chose faite et bien faite (voir article France 3 Ile de France) et rajoutons que la vision impressionnante d'une foreuse de 25 mètres de haut n'a pu qu'accroître la détermination de celles et ceux qui étaient présents.
Source : L'Express |
Et de la détermination, il en faudra pour la suite. Nous sommes en effet dans une situation très ambiguë qui ne sera levée qu'une fois la porte définitivement fermée aux hydrocarbures non conventionnels, en interdisant totalement exploration et exploitation, et ce, quelle que soit la technique utilisée.
NB
– Les positions des pro-gaz de schiste sont connues. Elles se
confirment (voir ici et là) et sont confortées par un récent
rapport parlementaire (lire ici). Compte-tenu, par ailleurs de
l'ambiguïté gouvernementale sur le sujet (voir l'affaire Batho),
cela nous promet encore beaucoup de sueur et de larmes.
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